Le 30 mai 1814, l’Angleterre, l’Autriche, la Prusse et la Russie, après avoir triomphé ensemble pour la première fois face à Napoléon Ier, signent à Paris un traité avec Louis XVIII qui vient de monter sur le trône.
Les puissances alliées affirment par ce traité vouloir mettre « fin aux longues agitations de l’Europe et aux malheurs des peuples, par une paix solide, fondée sur une juste répartition des forces entre les Puissances ». La France est alors représentée par le diplomate Talleyrand, en tant que ministre des Affaires étrangères. Ce dernier négocie longuement et profite des dissensions entre les autres puissances. Il réussit à conserver la France dans ses frontières de 1792.
L’acte final n’est, toutefois, signé que le 9 juin 1815 car le retour en France de Napoléon, lors des Cent Jours, perturbe et ralentit les négociations.
Par ce traité, le chef de la diplomatie autrichienne Klemens Von Metternich entend rétablir à la fois l’ordre monarchiste et un équilibre européen entre les différentes puissances européennes. Selon lui, il faut revenir aux équilibres antérieurs à la Révolution et à l’Empire. Mais il soutient aussi une nouvelle conception du droit international, fondé sur des règles communes.
Talleyrand a l’idée d’emmener avec lui le portraitiste Jean-Baptiste Isabey pour conserver la mémoire de cet événement que beaucoup considèrent comme l’acte de naissance du « concert européen ».
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.frTélécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/histoire-premiere ou directement le fichier ZIPSous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0 